HAUSSE DU TAUX DIRECTEUR : LE PARC IMMOBILIER COMMENCE À RALENTIR
Les hausses du taux directeur commencent à stabiliser le parc immobilier, au moment où les acheteurs sont de plus en plus prudents avant d’acheter une maison.
«Quand les taux d’intérêt montent, le coût de financement augmente. Je vous dirais qu’une partie était déjà anticipée, mais c’est une surprise aujourd’hui avec l’augmentation du taux directeur de 1 %», a mentionné le courtier immobilier de Royal LePage, Marc Lefrançois.
Le ralentissement du marché, marqué par la hausse de l’inflation, du taux directeur, mais aussi de la saison estivale, favorise les propriétés dont le coût se rapproche des 300 000 $.
La surenchère est encore présente pour les maisons considérées «abordables», entre 150 000 à 250 000 $.
Le nombre d’inscriptions sur le parc immobilier a augmenté, alors que les demandes ont diminué.
À Rimouski, les ventes ont baissé de 26 % comparativement à l’année dernière, alors que le prix médian des maisons continue son ascension fulgurante. En 2019, le prix était de 195 000 $. En 2021, il a grimpé à 264 000 $ pour terminer à 305 000 $.
Les prix constamment à la hausse causent beaucoup de problèmes, notamment pour les premiers acheteurs.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) s’attend à une baisse du prix des maisons de 5 % en 2023, si la demande continue sa descente.
«Tant que l’offre ne sera pas supérieure, le problème ne sera pas réglé. Ça ne sera pas suffisant au retour des vacances», a ajouté un autre courtier, Mélanie Bergeron.
Rappelons que le taux directeur a atteint 2,5% mercredi.